Résiliation avec la loi Hamon
À quel temps et comment faire pour résilier son contrat d’assurance auto ? Est-il faisable de se désengager de son assurance auto ? Quelles nouveautés apportent la loi Hamon ?
Les conditions de résiliation de l’assurance auto
En marche depuis le 1 er janvier 2015, à condition que le contrat affiche plus d’un 1 an d’ancienneté, la loi Hamon permet aux assurés de résilier leur contrat d’assurance sans justification ni tarif supplémentaire.
Ces préparatifs viennent appuyer la loi Chatel de 2005, qui légitimait déjà la résiliation d’un contrat d’assurance sans tarif ni pénalité, en non-présence de réception de l’avis d’échéance de l’assureur, indiquant le prévis dans les temps requis, soit au minimum 15 jours avant la date limite de résiliation.
Donc la loi Hamon s’applique aux assurances auto qui ont au moins une garantie en responsabilité civile. Elle aide les assurés à avoir des contrats aux meilleurs prix, ce qui ferait jouer avantageusement les tarifs du marché de l’assurance dans le futur proche.
La résiliation en situation de vente d’une voiture
Si vous vendez ou délaissez votre voiture, vous pouvez résilier votre contrat d’assurance le jour suivant la vente, même si votre contrat n’a pas encore eu un an d’échéance.
Il est néanmoins obligatoire d’envoyer à votre assureur une lettre recommandée avec accusé de réception en indiquant le jour, le mois et l’année de la vente. Le contrat sera fini 10 jours après l’envoi de la lettre.
Conclure avec une nouvelle assurance auto avant résiliation
Cette partie n’est absolument pas à négliger ! Prenez conscience qu’il faut souscrire votre nouveau contrat avant même d’avoir résilié l’ancien sur le comparatif d’assurances auto. Vous esquiverez ainsi au fait de se retrouver sans assureur (ce qui est tout naturellement illégal).
Afin de chercher une assurance auto pas chère, rendez-vous sur un site comparateur d’assurance et remplissez le formulaire demandé afin de recevoir les meilleurs offres d’assurance.
Avec cette fameuse loi Hamon qui simplifie la résiliation des contrats d’assurance automobile depuis début 2015, les assureurs se sont aperçus que les clients pouvaient les délaisser d’un instant à l’autre à partir du moment de dépassement de l’année de souscription.
Processus plus simple et plus rapide
De plus, les circonstances de résiliation vont contre les assureurs : si avant c’était l’assuré qui devait gérer toute cette réglementation administrative, maintenant c’est le nouvel assureur qui s’en charge, de quoi simplifier d’autant plus le changement d’assurance des Français. Ces modalités obligent les assureurs à prévoir davantage de départs.
En d’autres termes, le terrain de risque est désormais constant pour les assureurs en comparaison à l’avant loi Hamon, lorsque le danger de résiliation était prévu au moment de la date anniversaire du contrat assurance.
Aujourd’hui, les assureurs font davantage attention aux signes avant-coureurs d’une résiliation en s’efforçant à s’intéresser davantage aux avis laissés par les clients de manière générale.
Il est donc très important pour les assureurs de trouver dans leurs portefeuilles les clients qui peuvent être attaqués par les concurrents afin d’anticiper les dangers de résiliation.
Et les affrontements ne se concluent plus seulement aux assureurs historiques mais aussi aux bancassureurs, dont l’avantage concurrentiel réside dans le contact constant avec leur client en banque.
Besoin de fidéliser les clients
La loi Hamon a fini par faire prendre conscience aux assureurs de l’enjeu de fidélisation des clients. Cette prise de conscience a une forme d’une plus grande attention portée à la qualité du service.